Dans une circulaire adressée aux walis, aux gouverneurs des provinces ainsi qu’aux présidents des conseils communaux, le ministère de l’Intérieur appelle à l’austérité en invitant ses interlocuteurs à prioriser les dépenses obligatoires dans les dépenses des collectivités territoriales.
Dans sa livraison du 14 octobre, le quotidien Al Ahdath Al Maghribia explique que cette circulaire émanant du ministère de l’Intérieur intervient en effet en marge de la préparation des différents budgets par les collectivités territoriales au titre de l’année 2023.
Signée par le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, la circulaire soutient que l’économie nationale, à peine rétablie des conséquences de la crise du Covid-19, s’est retrouvée confrontée à des transformations mondiales.
Ces transformations sont d’ordre environnemental, mais aussi d’ordre économique et géopolitique, provoquant ainsi une crise des prix, dont les conséquences se font ressentir sur le budget de l’Etat, notamment celui dédié aux collectivités territoriales.
Par conséquent, cette situation contraint les collectivités territoriales, selon le ministère de l’Intérieur, à multiplier les efforts pour élaborer un budget qui détermine les priorités relatives aux dépenses de gestion, afin de maintenir les équilibres budgétaires.
Dans ce sens, les walis et les gouverneurs sont appelés à veiller au respect des dispositions légales par les collectivités territoriales sous leur tutelle. Ils doivent également prioriser les dépenses obligatoires, comme les salaires des fonctionnaires, l’éclairage public, l’eau et l’électricité.
D’autres dépenses sont qualifiées de prioritaires par la circulaire d’Abdelouafi Laftit, à l’instar de la collecte des déchets ménagers, la gestion du transport public ou encore la maintenance des équipements des collectivités territoriales, rapporte le quotidien Al Ahdath Al Maghribia.