"Les Etats-Unis, première puissance économique du monde, deuxième émetteur de gaz à effet de serre, doivent respecter les engagements qui ont été pris", a lancé François Hollande sous les applaudissements, à la tribune de la COP22 à Marrakech.
"Ce n'est pas simplement leur devoir, c'est leur intérêt, celui de la population américaine", des "entreprises américaines qui ont investi dans la transition écologique" mais aussi des "villes et des Etats fédérés qui se sont mobilisés".
La France, a-t-il poursuivi, "mènera ce dialogue avec les Etats-Unis et leur nouveau président, dans l'ouverture, dans le respect mais avec exigence et détermination" et "au nom" de la centaine d'Etats qui ont déjà ratifié l'accord de Paris.
"Historique", l'accord de Paris est "irréversible en droit et en fait" mais aussi "dans les consciences", a soutenu François Hollande.
"L'inaction serait désastreuse pour le monde, désespérante pour les générations futures et dangereuse pour la paix", a-t-il fait valoir, évoquant les migrations, les famines et les conflits qu'engendrerait un emballement des dérèglements climatiques.
"Alors, agir pour le climat, c'est assurer la sécurité et la stabilité du monde", a-t-il insisté. Le président français a également salué "le rôle de Barack Obama (...) crucial pour obtenir un accord à Paris".