Dans une interview accordée à Akhbar Al Yaoum et rapportée dans son édition du 22 décembre, Moretti affirme que tous les éléments à charge contre les présumés racketeurs ont été obtenus d’une manière légale et en coordination avec les autorités françaises. Et d’ajouter que «le contrat signé par les deux mis en cause pour la non-publication de leur livre en contrepartie de la somme convenue est un acte notarié, accompli sous surveillance du Parquet de Paris. A cela s’ajoutent les conversations téléphoniques entre Eric Laurent et le responsable du cabinet royal, conversations qui enfoncent le journaliste».
Répondant à une question concernant la légalité de la présence du Parquet général et des juges d’instruction au moment de l’arrêt des suspects, l’avocat est on ne peut plus clair: «C’est une procédure parfaitement légale. Mieux encore, leur présence est une preuve irréfutable», tranche en effet l’avocat du Maroc.
Maître Morretti souligne que le Maroc veut que justice lui soit rendue. «Le Maroc n’a pas peur de ces personnes, d’autant moins que les informations qu’elles comptaient publier, notamment autour des affaires du roi, sont connues au Maroc», poursuit-il. «Ces poursuites serviront de leçon à tous les esprits malsains qui y réfléchiront à mille fois avant de tenter un coup pareil», conclut-il.