Chambre des conseillers: la course à la présidence s’annonce rude

Hakim Benchamach. 

Hakim Benchamach.  . DR

Revue de presseKiosque360. La course à la présidence de la deuxième Chambre du Parlement est officiellement lancée. L’Istiqlal entre en course avec Abdessamad Kayouh. La position de la majorité gouvernementale sera annoncée ce jeudi. Le président sortant, Hakim Benchamass, n’a pas encore dévoilé ses intentions.

Le 03/10/2018 à 19h53

La course à la présidence de la deuxième Chambre du Parlement s’annonce serrée. Les profils sont variés, mais le sort du prêchoir sera scellé selon les positions et les alliances qui se dégageront des partis politiques de la majorité et de l’opposition.

Selon le quotidien Akhbar Al Yaoum, qui se penche sur ce sujet dans son édition de ce jeudi 4 octobre, le parti de l’Istiqlal (PI), dans l’opposition, a déjà annoncé la candidature de Abdessamad Kayouh, candidat malheureux, en 2015, face à l’actuel président, Hakim Benchamass, du parti Authenticité et modernité (PAM), qui avait gagné la bataille avec la différence d’une seule voix.

A cette époque, rappelle le quotidien, des voix istiqlaliennes n’étaient pas en sa faveur. Aujourd’hui, le parti de la Balance revient à la charge avec le même candidat, désigné à l’unanimité des membres du Comité exécutif du parti qui table, entre autres, sur le soutien des conseillers du parti de la Justice et du développement (PJD), estiment les sources du quotidien.

Cependant, il va falloir attendre, ce jeudi, la réunion des partis de la majorité gouvernementale, puisque l’ordre du jour de cette réunion comprend la proposition d'un candidat, au nom de la majorité parlementaire, pour la présidence de la Chambre des conseillers. Dans cette course, le Parti du Tracteur, qui assure la présidence depuis 2015, n’a pas encore dévoilé sa position.

Quoi qu’il en soit, la bataille s’annonce rude, entre les composantes de la majorité et de l’opposition, pour ce prestigieux siège.

L’actuelle configuration de Cette chambre se présente comme suit: le PI est en tête avec 24 sièges, suivi du PAM avec 23 sièges et du PJD avec 12 sièges. Le Mouvement populaire (MP) est en quatrième position avec 10 sièges, suivi du Rassemblement national des indépendants (RNI) avec 8 sièges, de l’Union socialiste des forces populaires (USFP) avec 5 sièges, de l’Union constitutionnelle (UC) et du Mouvement démocratique et social (MDS) avec trois sièges chacun, du parti du Progrès et du socialisme (PPS) avec deux sièges et du parti d’Al Ahd Addimouqrati et du parti de la Réforme et du développement (PRD) avec un siège chacun. La Chambre, composée de 120 membres, comprend également les représentants des syndicats et du patronat.

Par Mohamed Younsi
Le 03/10/2018 à 19h53