A quoi pourraient bien servir les femmes aux yeux des fous illuminés de Daech ? Ne vous y trompez pas: ces femmes ne font pas le voyage dans la zone syro-irakienne pour accomplir un quelconque devoir religieux, le fanatisme, et son pendant terroriste, n’ayant pas de religion.
La fascination qu’exerce le soi-disant «Etat islamique» en Irak et en Syrie a un nom: le «jihad sexuel». Les femmes tentées par Daech savent parfaitement que leur rôle dans la zone syro-irakienne n’est pas de prendre les armes, loin s’en faut. Au fond d’elles, elles savent que ce que Daech attend d’elles: assouvir les pulsions sexuelles de ses combattants.
Une réalité que personne ne peut nier sans risquer de passer à côté de la vérité. Si le motif principal des départs demeure le sexe, c’est le mot «Jihad» qui pose problème. Quelle religion au monde permet-elle de contracter des relations hors mariage, qui plus de la manière la plus immonde qui soit ? Et puis, une femme peut-elle avoir des relations sexuelles avec 20, 30, voire 100 «jihadistes» ? `
“Le harem du pseudo-calife Abou Bakr Al-Baghdad”
Alors les «jihadistes du sexe» se trompent-elles alors de «cause» ? C’est la question à laquelle Assabah a tenté de répondre dans un dossier-fleuve paraissant dans son édition de ce weekend (8-9 août) sous ce titre révélateur : «Les femmes de Daech … le harem du pseudo-calife Abou Bakr Al-Baghdadi».
Bien sûr, ces «femmes de Daech» sont issues de différentes nationalités, cultures et de religion. On en a vu de toutes les couleurs : des Tunisiennes, des Australiennes, des Syriennes, des Britanniques et … des Marocaines.
Voilà, nous y sommes. «Elles sont 185 Marocaines à s’être rendues jusqu’ici en zone syro-irakienne, accompagnées de pas moins de 135 enfants», indique le quotidien arabophone, qui se base sur les statistiques du Bureau central des investigations judiciaires (BCIJ).
Ce n’est peut-être pas beaucoup, mais assez pour ne pas se pencher sur le «cas» de ces femmes qui ont pris un risque certain de laisser derrière elles des familles affligées pour aller assouvir les pulsions bestiales des nervis d’Abou Bakr Al-Baghdadi.
Ogresse sexuelle
Fatiha Al Mejjati est le prototype de ces Marocaines qui ont été tentées par le «jihad du sexe». «Fatiha Mejjati, veuve d’Abdelkrim Mejjati, a convolé en secondes noces avec un alter ego d’Abou Bakr Al-Baghdadi dès son arrivée en 2014 dans la zone syro-irakienne, via la Turquie.Seulement voilà, la femme sera aussitôt rattrapée par son passé d’ogresse sexuelle compte tenu de la diversité de ses partenaires sexuels même du vivant d’Abdelkarim Mejjati», relève Assabah.
«Des sites salafistes ont vite soupçonné chez Fatiha Mejjati une quête assidue du plaisir sexuel», indique encore Assabah, ajoutant que cette «appétence» de la dame pour le sexe lui a valu de s’imposer rapidement au sein du harem de Daech.
Bien sûr, Fatiha Mejjati n’est pas la seule à décrocher la palme du «jihad du sexe». Bien d’autres parmi ses concitoyennes, telle "Oum Aïcha" ou encore "Oum Obaïda" lui disputent le vedettariat. Drôle de «vedettariat».