A l'image de plusieurs villes côtières marocaines victimes du mini tsunami, Casablanca occupe le devant de l'actualité. Les habitants, les commerçants... Tout le monde sonde encore, dans le métropole économique, les énormes pertes causées par la montée des eaux dans la nuit de lundi à mardi. En l'absence de chiffres officiels, la presse datée de ce jeudi 9 janvier se lance dans l'exercice de l'évaluation des dégâts. Selon le quotidien Al Massae, les estimations font état de plusieurs dizaines de millions de DH. Pour donner une idée précise de l'étendue de ces dégâts, Al Akhbar publie, de son côté, un grand reportage photo sur ses colonnes, tout en consacrant une large place aux témoignages des habitants et des commerçants ayant subi de lourdes pertes matérielles. En attendant d'avoir une idée plus claire de l'ampleur des dégâts, Assabah nous apprend que le wali du Grand Casablanca vient d'adresser au maire un courrier dans lequel il demande la tenue d'une assemblée extraordinaire du conseil de la ville de Casablanca. Non, il ne s'agit pas d'une réunion de crise pour faire le point sur la situation suite aux événements dramatiques survenus en début de semaine. L'objectif est d'enclencher au plus vite le programme d'urgence visant la mise à niveau de la métropole. Parmi les points à l'ordre du jour de cette réunion, les moyens à mettre en place pour améliorer la qualité des services publics et la mise en oeuvre du nouveau plan de déplacement urbain, lit-on sur Assabah.
Sajid sous pression
Selon le journal, Kahlid Safir a mis l'accent, dans cette lettre, sur la nécessité de créer des sociétés de développement local dont la mission consistera à assurer la mise en place et la gestion des infrastructures et des espaces verts. Et de rappeler que le wali a donné des consignes strictes pour améliorer le climat des affaires dans la métropole et déloger les bidonvilles. A en juger par cette lettre du wali de la ville au maire, il paraît clair que Khalid Safir veut passer à l'action, avec la bénédiction du conseil de la ville de Casablanca. Si Sajid et son conseil trainent le pas, il, le wali et le ministère de tutelle passeront à la vitesse supérieure pour exiger du Conseil de la ville de Casablanca d'assumer ses responsabilités