Casablanca: le Conseil de la ville bientôt en faillite?

Le360

Revue de presseKiosque360. Erreurs techniques dans les cahiers de charges, difficultés à collecter les impôts, modèle de gestion défaillant, ressources humaines peu qualifiées, les tares du Conseil de la ville sont désormais légion. Ces dysfonctionnements pourraient causer la faillite du Conseil.

Le 25/07/2017 à 20h09

Le Conseil de la ville de Casablanca risque la faillite, cette année. Rien que ça! En cause, des erreurs techniques dans les appels d’offres. Une situation qui devient d’autant plus difficile à gérer pour le Conseil qu'il n’arrive pas à collecter les impôts des sociétés et différents établissements de la métropole, rapporte le quotidien Al Akhbar dans son édition de ce mercredi 26 juillet.

D’après le journal, le Conseil de la ville affiche plusieurs dysfonctionnements au niveau de son mode de gestion. Résultat: le Conseil n’arrive pas à engranger suffisamment d’argent pour renflouer ses caisses.En matière de mauvaise gestion dont fait preuve, depuis plusieurs mois, le Conseil de la ville, l’exemple le plus pertinent est celui de la location des parcelles de plages. Cette année budgétaire a été, ainsi, marquée par une véritable anarchie quand il s’agit, notamment, de la location de ces parcelles. Et là, encore une fois, des erreurs dans le cahier de charges du loyer des parcelles des plages de Casablanca ont failli conduire à l'annulation de leur utilisation alors même qu'elles étaient censées contribuer à renflouer les caisses. Et pendant ce temps, plusieurs personnes profitent de ces plages en réclamant de l’argent aux estivants pour leur louer des places. Absurde!

Dysfonctionnements sur toute la ligneDes sources proches du dossier assurent au journal que les plages drainent une importante somme d’argent, chaque année, pour le Conseil de la ville. Cette manne financière annuelle s’élève, en moyenne, à plusieurs millions de dirhams. Mais cette année, le Conseil de la ville accuse un sérieux retard dans l’annonce des appels d’offres en lien avec la location des plages. Le retard concerne les zones 1, 2 et 3 de la plage de Ain Diab.

Al Akhbar rapporte que le mode de gestion désormais défaillant du Conseil de la ville a pour principale raison les ressources humaines peu qualifiées. Un manque de qualification qui fait perdre au Conseil des centaines de milliers de dirhams. Le manque à gagner sur la location des plages de Ain Diab s’élève à ce jour à plus de 600.000 DH, révèle le journal Al Akhbar.

Par Mouna Qacimi
Le 25/07/2017 à 20h09