Le Maroc, qui était en lice avec 24 autres pays candidats aux 20 sièges vacants de la catégorie «C» au sein dudit Conseil, a réussi encore une fois à obtenir un soutien considérable de la part de la majorité des Etats membres de l'Assemblée Générale de cette organisation onusienne qui regroupe 172 pays. L'Algérie candidate avec le Maroc pour le même poste pour représenter la région de l'Afrique du Nord, a obtenu uniquement 94 voix, ce qui ne lui a pas permis d'être élue audit Conseil.
Cette nouvelle marque de confiance accordée à la candidature de notre pays reflète les progrès concrets réalisés par le Maroc dans le domaine maritime, et montre la reconnaissance, par la communauté maritime internationale, du rôle important que joue du Maroc en tant que pays maritime et de sa vision stratégique dans le domaine de la sécurité et la sûreté maritimes, et de la prévention de la pollution marine. Cette élection reflète également les portées positives de la politique étrangère du royaume multidimensionnelle, d’ouverture et de concertation.
Par sa réélection à cet important organe, le Maroc confirme son engagement de continuer à fournir des contributions concrètes et substantielles au travail de l’OMI et de ses différentes structures et d’assumer pleinement ses responsabilités pour assurer la réalisation des objectifs de cette organisation.
En tant qu'institution spécialisée des Nations Unies, l'OMI est l'autorité mondiale chargée d'établir des normes pour la sécurité, la sûreté et la performance environnementale des transports maritimes internationaux. L’organe directeur de cette Institution, qui est l’Assemblée, se réunit une fois tous les deux ans. Entre les sessions de cette Assemblée, le Conseil, qui se compose de 40 Etats Membres élus pour un mandat de deux ans, joue le rôle d’organe exécutif chargé de superviser les travaux de l'Organisation.