Lors de la réunion hebdomadaire de son gouvernement, ce jeudi 5 novembre, Abdelilah Benkirane a implicitement visé, dans sa dénonciation, le mouvement islamiste radical non autorisé, accusé d'être derrière les allégations portées à son encontre.
Les militants d'Al Jamaâ avaient en effet crié sur tous les toits que Benkirane avait avantagé Amendis aux dépens des intérêts des Tangérois.
Or, lors de la même réunion, un élu de l'USFP a témoigné que le Chef de gouvernement "a soutenu la population contre Amendis et ses factures élevées".Benkirane a demandé, à cette occasion, aux contestataires de saisir l'opportunité qui leur est offerte pour contribuer à metrre un terme aux failles dans la gestion chez Amendis, tout en les mettant en garde contre les parties qui tentent d'exploiter cette situation en vue de semer le trouble.