Benkirane: «Le roi a enjoint Hassad d'assurer l’intégrité et la transparence des élections»

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Revue de presseKiosque360. Le secrétaire général du PJD, Abdelilah Benkirane, est sorti de sa réserve et a tenu un meeting électoral où il renoue avec son ton provocateur et acerbe vis-à-vis de ses opposants. En prime, il vient de divulguer une injonction du roi au ministre de l’Intérieur.

Le 02/10/2016 à 22h00

Abdelilah Benkirane est définitivement sorti de sa réverse à une semaine de l’échéance électorale, affirme le quotidien Akhbar Al Yaoum dans son édition du lundi 3 octobre. Le journal en veut pour preuve les récentes sorties médiatiques du secrétaire général du Parti de la Justice et du développement (PJD), notamment une interview accordée à la chaîne "Al Arabi", un meeting à Larache et un autre à Tétouan.

Le quotidien affirme que c’est à Tétouan, où s’est tenu le plus grand meeting électoral du parti jusqu’à présent, que Benkirane a renoué avec ses propos acerbes et ses attaques cinglantes contre ses opposants. Il a révélé ses ambitions pour le 7 octobre prochain en demandant aux électeurs de lui offrir le maximum de voix pour avoir un nombre confortable de sièges au Parlement. Le Chef de gouvernement, dont le mandat prend fin dans quelques jours, ne veut pas seulement arriver premier, il veut l’être avec une majorité confortable qui lui permettra «de mener le Maroc vers l’avant» a-t-il déclaré.

Quand le journaliste de la chaîne "Al Arabi" lui demande s’il est certain que les «crocodiles et les démons» n’orienteront pas les résultats de ce scrutin, la réponse de Benkirane est la suivante: «Le seul qui décidera de l’issue de ces élections est le peuple». Et d'ajouter, concernant l’intégrité de ces élections, que «nous avons la garantie personnelle de Sa Majesté le Roi. En plus, lors d'un récent conseil du gouvernement, le ministre de l’Intérieur aurait affirmé que Sa Majesté le Roi l’avait enjoint d'assurer l’intégrité et la transparence des élections. Si je ne crois pas en toutes ces garanties, je ne dois pas rester membre de ce gouvernement et je ne dois même pas être un citoyen participant à la vie politique», déclare Benkirane qui assure que le fondement de l’Etat est la confiance.

Par Fayza Senhaji
Le 02/10/2016 à 22h00