Lors d’une réunion mardi avec le groupe du PJD à la chambre des représentants, Abdelilah Benkirane a révélé que l’ex-secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa l’a sollicité à Davos pour intervenir auprès de parties égyptiennes afin de rapprocher leurs positions, ajoutant qu’il comptait demander au roi de se rendre en Egypte, mais c’était trop tard, le coup d’Etat militaire s’étant produit. C’est le quotidien Assabah qui révèle l’information dans un article à sa Une intitulé «Benkirane: la plupart des dirigeants arabes veulent combattre les islamistes».
Benkirane a relevé que le Maroc est un modèle exceptionnel «grâce à Dieu et à nos dirigeants», soulignant que la méthodologie de son parti consiste à «traiter avec les dirigeants et avec les autres dans le cadre de l’intérêt du pays», poursuit la publication. Il a, dans ce sens, rappelé les rapports entre feu Hassan II et les islamistes, et la causerie religieuse animée par Raissouni devant le roi Mohammed VI.
Au registre des élections, le chef de gouvernement a estimé que « la réussite des élections procède des positions politiques sérieuses et non pas des simples aspects techniques », ajoutant que le PJD n’est pas venu pour gagner une bataille et en perdre l’autre, mais plutôt pour mener la réforme et remplir sa mission. Il a reconnu que le gouvernement a été confronté, durant sa première année, à de multiples contraintes, qualifiant 2013 de l’année de «confusion» en allusion à l’arrivée de Chabat à la tête du parti de l’Istiqlal.