Benkirane déclare ne plus vouloir discuter avec l’USFP et le MP

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Revue de presseKiosque360. Abdelilah Benkirane a déclaré ne plus vouloir discuter ni avec le MP ni avec l’USFP, estimant que c’est peine perdue. Il concentrera ses efforts de négociations sur le Rassemblement national des indépendants (RNI), tout en affirmant qu’il n’abandonnera pas l’Istiqlal.

Le 21/11/2016 à 01h38

Le chef de gouvernement désigné semble être à court de solutions. Selon le quotidien Akhbar Al Yaoum, dans son édition de lundi 21 novembre, Abdelilah Benkirane se dirigerait vers l’exclusion du Mouvement populaire et de l’USPF du cercle de sa future alliance gouvernementale. Il a ainsi déclaré ne plus être disposé à contacter à nouveau ces deux partis, malgré les récentes déclarations du Secrétaire général du MP qui a demandé à Benkirane de laisser tomber l’Istiqlal. Dans une déclaration à Akhbar Al Yaoum, Benkirane affirme qu’il ne répondra pas à Laenser et qu’il n’engagera plus de discussions avec les dirigeants du MP et de l’USFP.

«Nous avons eu une expérience positive avec Mohand Laenser et je ne veux pas avoir d’altercation avec lui. De toute façon, le MP et l’USFP ont lié leur position à celle du RNI», a déclaré Benkirane à Akhbar Al Yaoum. Son seul interlocuteur pour la prochaine étape sera donc Aziz Akhannouch, le président du RNI. Benkirane assure ainsi que les discussions avec le parti de la Colombe se poursuivront, sans préciser toutefois la date de sa rencontre avec Akhannouch. S’agissant du veto du RNI concernant la participation de l’Istiqlal au gouvernement, Benkirane réaffirme qu’il n’abandonnera jamais Chabat. «Rassurez-vous, il n’y aura pas de discussion sur ce point», affirme le chef du gouvernement désigné.

Le quotidien rappelle par ailleurs les déclarations de certains dirigeants du PJD qui ont exclu la possibilité de nommer un autre leader du PJD pour constituer le gouvernement. Amina Maa Al Ainine a été la première à réagir sur sa page facebook en déclarant que «ceux qui font circuler la possibilité de nommer une autre personne du PJD, à part le secrétaire général, pour constituer le gouvernement, sont hors sujet et hors logique. Ce sont des abrutis incapables d’analyser et de comprendre», a-t-elle déclaré. D’ailleurs, une source proche du dossier a exprimé au quotidien sa colère par rapport aux «conjectures» qui circulent ces derniers jours et font la promotion d'un scénario hors du cadre constitutionnel.

Par Fayza Senhaji
Le 21/11/2016 à 01h38