A cet égard, Enaam Miyara a rappelé le soutien inébranlable du Maroc et des Marocains à la cause palestinienne, notant que le roi Mohammed VI place cette cause au même rang que la question du Sahara marocain et de l’intégrité territoriale.
«Je n'ai pas besoin de rappeler et détailler les efforts déployés par Sa Majesté le Roi, en tant que président du Comité Al-Qods, à travers l'agence Bayt Mal Al-Qods Acharif qui a mené de nombreuses actions sociales, médicales, éducatives et humanitaires pour améliorer les conditions sociales de la population, soutenir la résistance des Maqdissis et la lutte du peuple frère palestinien contre l'occupation et les tentatives israéliennes de judaïser Al Qods, de déporter ses habitants et d’altérer son patrimoine civilisationnel islamique et chrétien, en sus du soutien du peuple palestinien pour l'établissement de son Etat indépendant avec Al-Qods Acharif comme capitale», a dit Enaam Miyara.
Il a réitéré l'attachement du Maroc à la position exprimée par le Roi dans son message à son frère, le président Mahmoud Abbas Abou Mazen, de conserver la place de cette cause au même rang que la cause nationale du Maroc, tout en poursuivant l'engagement constructif du Royaume en vue d'établir une paix juste et durable au Moyen-Orient.
Lire aussi : Palestine: le président du CNP salue la position ferme du Maroc envers les droits légitimes du peuple palestinien
Enaam Miyara a passé en revue les initiatives prises par les Chambres des conseillers et des représentants au Maroc pour défendre la cause palestinienne dans les différentes rencontres parlementaires régionales et internationales (arabes, islamiques, continentales et internationales), ainsi que pour faire face à tous les complots et stratagèmes visant la légitimité de la cause palestinienne, et soutenir la création d'un Etat palestinien indépendant, souverain et viable dont la capitale est Al Qods-Est.
Il a condamné la poursuite par les forces d'occupation israéliennes de leurs attaques renouvelées contre les Palestiniens en restreignant la liberté de culte, et en menant des mesures et attaques continues et inacceptables contre le caractère sacré de la ville sainte, la mosquée bénie d’Al-Aqsa, les fidèles et ceux qui étaient dans la mosquée pendant le dernier mois de ramadan.
Il a ajouté que ces provocations ont été accompagnées par une augmentation du rythme d’accès des extrémistes israéliens au mont du Temple et sa facilitation, en plus de la prise de mesures visant à imposer une réalité qui conduit à la division temporelle et spatiale du mont du Temple.
Il a souligné que cette agression flagrante contre les lieux saints islamiques et chrétiens constitue une violation grave et flagrante du droit international, du droit international humanitaire, de la légitimité internationale et des devoirs juridiques d'Israël en tant que puissance occupante d'Al-Qods Acharif.
Lire aussi : Le rôle du Comité Al-Qods, présidé par le roi Mohammed VI, et son soutien à la Ville Sainte mis en avant en Jordanie
Enaam Miyara a relevé que cette dangereuse escalade israélienne à Al Qods et dans les lieux saints chrétiens et islamiques fait partie intégrante de la guerre continue contre le peuple palestinien et s'inscrit dans le prolongement des politiques visant à judaïser Al Qods et ses lieux saints, dont le principal est la mosquée bénie d’Al-Aqsa, avertissant que cette situation conduira à une nouvelle aggravation de la situation.
Il a plaidé en faveur d’une intervention immédiate et urgente de la communauté internationale pour mettre fin à ces attaques et imposer le plein respect du statut juridique et historique d’Al Qods et de la mosquée Al-Aqsa et d'autres lieux de culte à Al Qods occupée, et la nécessité de garantir la liberté de culte pour tous.
Il a également appelé la communauté internationale à assumer sa responsabilité et à agir pour contrer les politiques et agissements israéliens illégaux dans la ville occupée d’Al Qods, et pour mettre un terme immédiat et dissuasif à cette agression qui conduit à la création de situations qui menacent la paix et la sécurité internationales, alimente l'extrémisme et encourage les groupes terroristes.
Le président de la Chambre des conseillers a poursuivi qu’à la lumière de ces situations sans précédent et dangereuses, «nous avons un besoin urgent, en tant que parlementaires arabes, musulmans et chrétiens, aujourd'hui plus que jamais, non seulement d'adopter une position ferme et de faire des efforts pour l’apaisement, mais la situation requiert de défendre fermement tout ce qui affecterait ces lieux saints, ainsi que la recherche de tous les moyens pour stopper l’ensemble des pratiques qui visent l'identité arabe, islamique et chrétienne de la ville d’Al Qods».
Lire aussi : Palestine: à New York, l'OCI met en avant le rôle important du Comité Al-Qods présidé par le Roi
Il a souligné l'importance de passer du discours à l'action, à l'innovation et au lancement d'initiatives à même d'influencer le cours des évènements conformément aux intérêts de tous les pays arabes et à leurs aspirations à instaurer la paix, la sécurité, la stabilité et le développement.
Il a également appelé à intensifier les efforts régionaux et internationaux pour rétablir et maintenir un calme général et relancer des négociations sérieuses et efficaces qui rétablissent la confiance dans la faisabilité du processus de paix et le mettent sur la voie d'une solution négociée sur la base de la solution à deux Etats.
La conférence se tient sous le thème «La mosquée Al-Aqsa et tous les lieux saints islamiques et chrétiens sont notre première priorité», et connaît la participation des présidents des conseils et Parlements arabes.
Elle doit être sanctionnée par la publication d'une déclaration finale sur les derniers développements de la cause palestinienne et le statut des lieux saints islamiques et chrétiens.