Le kamikaze qui a perpétré un vrai carnage au Bataclan avant d’actionner sa ceinture d’explosifs, Omar Mostefaï, aurait été radicalisé par un prédicateur d’origine marocaine. Tarik Chadlioui ou Tarik Ibn Ali, puisque c’est de lui qu’il s’agit, aurait bourré le crâne du kamikaze du Bataclan lors de prêches donnés à la mosquée Luce à Paris. C’est ce que révèle aujourd’hui le quotidien britannique Daily Mail.
Tarik Chadlioui, né au Maroc mais qui vivait à Anvers en Belgique et naturalisé belge, aurait eu l’habitude de donner des prêches dans cette mosquée de Courcouronnes où avait vécu Omar Mostefaï pendant dix ans.
Le «prédicateur de la haine»Tarik Chadlioui est qualifié de «prédicateur de la haine» en Belgique où il vivait avant de déménager en Egypte quand le Plat pays a décidé de bannir la burqa (voile intégral) dans les lieux publics. Très proche du mouvement «Sharia4Belgium», organisation qui voulait instaurer la charia en Europe, il se serait rendu célèbre pour ses collectes de fonds pour construire des mosquées dans plusieurs pays.
En Allemagne, les autorités le soupçonnent d’avoir entretenu de solides liens avec «Millatou Ibrahim », une autre mouvance islamiste pour laquelle il collectait des fonds lors de ses prêches enflammés appelant au jihad.
Et aux Pays-Bas, Tarik Chadlioui ne passe pas inaperçu non plus. En raison des nombreuses conférences qu'il y a animées, il a été interdit d’accéder au territoire néerlandais en février dernier, tout comme un certain Mohamed Al Arifi (le cheikh saoudien que voulait inviter le MUR au Maroc, fin octobre dernier).
Omar Mostefaï, né d’un père algérien et d’une maman portugaise (avec 3 frères et 2 sœurs) est responsable du carnage du Bataclan (89 morts) où il a vidé tous ses chargeurs avant d’actionner sa ceinture d’explosifs. La police a pu l’identifier grâce à un doigt retrouvé parmi les cadavres.