Le corps de Hasna Aït Boulahcen, qui reposait à l’institut médico-légal de Paris (IML), sera inhumé au Maroc, à en croire l’avocat de la famille de la défunte, Me Fabien Ndoumou, cité par l’hebdo «Jeune Afrique».
«Sa famille réclamait la restitution du corps, il lui a été finalement accordé», a indiqué Me Ndoumou, précisant qu’ «une demande a été envoyée aux autorités marocaines afin qu’elle soit inhumée là-bas», c’est-à-dire au Maroc, à Aït Aourir précisément, ville natale de la défunte.
Par la même occasion, Me Ndoumou révèle avoir déposé le 13 novembre à Paris une plainte contre X auprès du juge antiterroriste Christophe Teissier, estimant que Hasna Aït Boulahcen est «une victime du terrorisme».
Une nouvelle plainte a été déposée le 26 janvier auprès du parquet de Bobigny contre X pour «crime d’homicide et non assistance à personne en danger, dévoile encore l’avocat. « Hasna Aït Boulahcen a hurlé qu’elle voulait se rendre», a-t-il affirmé, déplorant une «séquestration» de la défunte par son cousin Abdelhamid Abaaoud, cerveau du commando à l’origine des attentats qui ont frappé plusieurs endroits de la capitale française, Paris.
Identifiée à la personne qui s'est fait exploser lors de l'assaut policier à Saint-Denis, le 18 novembre dernier, Hasna Aït Boulahcen serait plutôt "morte par asphyxie", selon l'avocat de sa famille. Après les investigations policières, il s'est avéré que c'est Chakib Akrouh, Belgo-Marocain, qui s'est donné la mort ce jour-là en actionnant sa ceinture explosive.










