Arrestation de Naoufel Chabat: le film des événements

Naoufal Chabat.

Naoufal Chabat. . DR

Revue de presseKiosque360. Le président de la commune rurale de Brarha dans la province de Taza, Naoufel Chabat, a été arrêté et poursuivi à Fès. Voici le film des événements dans cette revue de presse du quotidien Al Massae.

Le 03/12/2021 à 18h57

L’ancien député de la Balance et actuel président de la commune rurale de Brarha, dans la province de Taza, Naoufel Chabat, fait l’objet de nouvelles poursuites judiciaires. Et cette fois, en état de détention.

En effet, après une infraction au code de la route, lundi dernier, le fils aîné de l’ancien maire de la ville de Fès a été interpellé par des agents de la police chargés de la circulation. Et au lieu d’obtempérer en respectant les lois en vigueur, l’auteur de l’infraction, qui s’est avéré ivre, s’en est violemment pris aux agents, manifestant clairement son abus de pouvoir.

Bien plus, après ce refus d’obtempérer, il a tenté de prendre la fuite, font remarquer les sources du quotidien Al Massae qui rapporte l’information dans son édition du week-end des 4 et 5 décembre. Et de préciser qu’au moment où la police lui signifiait l’infraction, en constatant son état d’ébriété, Naoufel Chabat a tenté de prendre la fuite à bord d’un petit taxi.

Finalement, les agents de police ont réussi à la conduire dans les locaux du commissariat de permanence. Une enquête a alors été ouverte sous la supervision du parquet compétent qui a ordonné son placement en garde à vue. Quarante-huit heures plus tard, le mercredi, il a été déféré devant le procureur du Roi près le tribunal de première instance de Fès.

D’après les sources du quotidien, le parquet compétent a décidé de le poursuivre en état de détention pour «conduite en état d’ivresse, refus d’obtempérer, tentative de fuite et outrage à des fonctionnaires publics lors de l’exercice de leurs fonctions». Suite à ces lourdes charges, le mis en cause a été transféré à la prison locale Bourkaiz.

Son procès démarre mercredi prochain, indiquent les mêmes sources. Cette affaire, poursuit Al Massae, montre que l’ère de l’abus de pouvoir est révolue et que dorénavant, aucun laxisme ne sera plus permis. Il s’agit en fait d’une rupture avec le laxisme et l'impunité, conclut le quotidien.

Par Mohamed Younsi
Le 03/12/2021 à 18h57