Encore une nouvelle préoccupante en provenance de l’Algérie, qui non seulement continue de s’armer à tour de bras mais veut franchir un nouveau record pour ses dépenses militaires. Selon l’Institut américain spécialisé dans les questions d’armement et de défense, Research Market, les dépenses militaires de l’Algérie, estimées actuellement à 13 milliards de dollars, atteindront 16 milliards de dollars à l’horizon 2016. «Le budget dédié à l’armement passera de 4,5 milliards de dollars à 6,8 milliards USD à l’horizon 2020», révèle encore l’institut US.
Dans un rapport intitulé «Industrie de défense algérienne- attraction du marché et opportunités émergentes à l’horizon 2020», le think tank US révèle que l’Algérie cherche aussi à renforcer et moderniser ses capacités, en se dotant de véhicules blindés, d’avions, de sous-marins, d’hélicoptères et d’équipements de surveillance.
L’Institut américain s’est aussi intéressé à la production algérienne des équipements militaires, soulignant que l’armée voisine compte l’améliorer pour «sécuriser ses frontières».
Souvent, l’alibi avancé par l’Algérie pour expliquer sa frénésie dépensière en matière de défense et d’armement est ce risque terroriste qui rôderait autour de frontières qu’elle n’a jamais réussi à « sécuriser » malgré son armada militaire et ses appareils de détection radar monnayés au prix d’or auprès des industriels militaires occidentaux.
Il est vrai que la menace terroriste guettant la région est devenue un fait, mais cette menace pourrait-elle expliquer à elle seule ces dépenses militaires herculéennes ? A méditer un tant soit peu sur le carnet de commandes algériens, l’on se rend compte que la nature des armes acquises ou en cours d’acquisition ne sont pas dirigées contre Al Qaïda ou plus encore ce présumé « Etat islamique ». Alger va-t-elle combattre les DaeCHIENS avec des SOUS-MARINS ? Ou encore des frégates ultrasophistiquées acquis à des prix d’or auprès de l’industriel allemand ?
Il va de soi que l’Algérie s’arme contre le Maroc. D’ailleurs, l’institut US, Research Market, évoque une volonté algérienne de «préserver l’équilibre des forces» avec le Maroc. Voilà qui devrait le plus préoccuper le régime voisin.