Apologie de l'assassinat de l'ambassadeur de Russie: nouvelles arrestations parmi les militants PJD

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Revue de presseKiosque360. Trois activistes du PJD ont été arrêtés pour apologie de l'assassinat de l'ambassadeur de Russie en Turquie. Parmi eux, un ami du secrétaire régional de la jeunesse islamiste de Ben Guérir, Youssef Ratmi.

Le 26/12/2016 à 22h46

Nouveau rebondissement dans l'affaire des "sgou3a" du PJD accusés de faire l'apologie de l'assassinat, la semaine dernière, de l'ambassadeur de Russie en Turquie. "Les activistes PJDistes arrêtés dans le cadre de cette affaire sont au nombre de trois", indique Al Massae dans son édition de ce mardi 27 décembre.

"Le Bureau central des investigations judiciaires, le BCIJ, a convoqué à son siège, à Salé, un nouveau suspect en la personne de Youssef Ratmi, un ami du secrétaire régional du PJD à Ben Guérir", annonce le quotidien arabophone, ajoutant qu'un troisième suspect, un étudiant résidant à Taourirt, a été également entendu par les fins limiers du Bureau central des investigations judiciaires.

"Les trois suspects ont été placés en garde à vue sur instructions du Parquet général, pour les besoins de l'enquête", affirme encore la publication.

Par la même occasion, Al Massae rapporte qu'un avocat a été mandaté pour défendre les trois suspects. Il s'agit, selon la même source, du président de l'association des avocats du PJD, Abdessamad Al Idrissi.

Citant des sources "bien informées", Al Massae indique qu'"une rencontre aura lieu entre Me Al Idrissi et les suspects dès que le permettra la procédure judiciaire en vigueur". 

Pour rappel, les ministères de l'Intérieur et de la Justice avaient affirmé, dans un communiqué diffusé au lendemain de l'assassinat de l'ambassadeur russe en Turquie et suite à l'exaltation, via les réseaux sociaux, de cet attentat terroriste", que "l'apologie d'actes terroristes constitue un crime répressible et puni par la loi".

Conformément à l'article 218-2 du Code pénal, les autorités compétentes ont décidé d'ouvrir une enquête, sous la supervision du Parquet général, pour identifier les personnes impliquées et prendre des mesures juridiques à leur encontre.

Par Ziad Alami
Le 26/12/2016 à 22h46