Le Maroc confirme sa position de pays leader en matière de lutte contre le terrorisme. Et c’est à ce sujet qu'Al Akhbar réserve son dossier central (deux pages) de ce lundi 28 mars.
Le journal fait ainsi un rappel, statistiques à l’appui, des cellules démantelées par le BCIJ (Bureau central des investigations judiciaires, relevant de la DGST), mais analyse aussi l’évolution de l’arsenal juridique du royaume.L’un des articles de ce dossier est justement consacré à la toute dernière nouveauté de la loi antiterroriste marocaine et l’amendement criminalisant le fait de se rendre dans des zones de conflit ou d’aider, financièrement ou logistiquement, toute personne qui désirerait le faire.
Le journal, par-delà la coopération du Maroc avec des pays européens comme la Belgique, la France et l’Espagne, fait un zoom sur l’implication du royaume et de ses services dans la lutte contre le terrorisme dans des pays amis ou alliés en Afrique, l’exemple le plus parlant étant le rôle joué par les services de renseignement marocains dans l’identification du cerveau de l’attaque du Grand-Bassam, en Côte d’Ivoire.
Côté éclairage, Al Akhbar donne la parole à Moussaoui Ajlaoui. Expert et chercheur auprès de l’IEA (Institut des études africaines, basé à Rabat), Moussaoui Ajlaoui évoque les relations entre le Polisario et les groupes terroristes qui écument la région sahélo-saharienne.
Et, pour résumer, que ce soit au Maroc ou ailleurs, c’est l’approche anticipative des services de sécurité marocains qui est mise en avant et qui, dans le royaume comme chez les pays alliés et amis, a porté ses fruits, souligne Al Akhbar.