Amnesty International s’est empêtrée elle-même dans la tourmente au Maroc

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Revue de presseKiosque360. Tout le monde s’accorde aujourd’hui à reconnaître qu’Amnesty International a commis une erreur fatale dans ses rapports avec le Maroc. Incapable de fournir des preuves sur des allégations d’espionnage dont elle a accusé le Maroc, elle a perdu le peu de crédibilité qui lui restait encore.

Le 13/07/2020 à 18h37

Dans un dossier consacré à l’erreur monumentale que vient de commettre Amnesty International en accusant, sans la moindre preuve, le Maroc d’espionnage, Al Ahdath Al Maghribia estime, dans son édition du lundi 13 juillet, que cette organisation qui dit défendre les droits de l’Homme a fini par cafouiller face à la demande marocaine de lui fournir des preuves matérielles quant à ses allégations mensongères.

En effet, Amnesty, dont tout le monde pensait jusqu’ici qu’elle dressait ses rapports réguliers sur la base d’investigations techniques et scientifiques, a prouvé dans sa récente correspondance avec le Maroc qu’elle se basait également, et très souvent, sur des allégations, voire des mensonges, qu’aucun fait ne peut confirmer.

Preuve en est que jusqu’à maintenant, et malgré les demandes insistantes et répétitives du gouvernement marocain, elle n’a pas réussi à fournir la moindre preuve de ce dont elle accuse le Royaume. Pire, elle persiste à refuser de reconnaître son forfait et à présenter des excuses à un pays dont elle a quasiment porté atteinte à la souveraineté.

D’ailleurs, le Parlement marocain, après que le chef du gouvernement Saâd-Eddine El Othmani a reconnu qu’Amnesty avait été dans l’incapacité de lui fournir les preuves exigées, a, à son tour, demandé de présenter rapidement des preuves ou des excuses immédiates, ne serait-ce que par respect de la noblesse des droits de l’Homme qu’elle prétend défendre. Selon les parlementaires marocains, les accusations de violations des droits de l’Homme ne se «préfabriquent pas» mais doivent être démontrées, car il n’y a pas de sanctions sans preuves.

Devant les parlementaires, Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des MRE, a réaffirmé que le Maroc prendrait toutes les mesures nécessaires pour défendre son image, qui est sa principale richesse, face aux atteintes injustifiées d’Amnesty International, envers laquelle aucune tolérance ne sera plus permise.

Pour sa part, le ministre d’Etat chargé des Droits de l’Homme, Mustapha Ramid, indique que, du moment qu’Amnesty International a porté des accusations matérielles contre le Maroc, dans une lettre adressée au chef du gouvernement le 3 juin dernier, elle doit automatiquement, et par la même occasion, en fournir les preuves matérielles. Selon Ramid, si Amnesty ne fournit pas ces preuves, vu les moyens technologiques et scientifiques actuels, cela signifie tout simplement qu’on est face à un mensonge gratuit, auquel personne n’accordera la moindre importance.

Par Mohamed Deychillaoui
Le 13/07/2020 à 18h37