Selon Robert Satloff, directeur exécutif du Washington Institute for Near East Policy (WINEP), ce qui intéresse la nouvelle Administration de la Maison Blanche, «c’est la stabilité et non le développement, la démocratie et les changements internes des Etats».
L’expert américain affirme que le nouveau président américain a mis à la tête de ses priorités la «stabilité et la sécurité» des Etats, rapporte le quotidien Akhbar Al Yaoum dans son édition du week-end des 10 et 11 décembre.
Selon cet expert, le nouveau président, fraichement élu, estime que les Etats-Unis ne devraient pas intervenir dans les affaires internes des pays pour imposer la démocratie ou le développement. Leur rôle consistera à œuvrer à garantir la paix et la stabilité. Ce qui ne veut pas dire qu’ils se désintéressent complètement de ce qui se passe, au niveau interne, dans les autres pays.
Les Etats-Unis, ajoute cet expert, «sont prêts à travailler avec tous les pays qui le veulent bien pour renforcer des intérêts communs». Dans le cas du Maroc, l’expert américain estime qu’il doit en premier lieu, poursuivre sa coopération avec les Etats-Unis dans la lutte contre le terrorisme. Il aura intérêt, en second lieu, à coopérer également dans le cadre du commandement de l’Africom.
En troisième lieu, le Maroc est encouragé à soutenir le dialogue inter-arabe et à prévenir contre la formation d’une quatrième génération de jihadistes. Enfin, le royaume doit reprendre le rôle actif qu’il jouait auparavant dans la promotion du processus de paix au Moyen-Orient.
Par ailleurs, affirme l’expert américain, c’est la première fois qu’un candidat n’ayant jamais occupé un poste gouvernemental ou fait partie de l’armée remporte les élections présidentielles américaines. Ce qui signifie qu’il y aura un grand changement, notamment dans la politique étrangère. Ce qui signifie que les Etats-Unis sont entrés dans une nouvelle ère.
