Ali El Yazghi, qui a été élu coordonnateur national de l’Alternative démocratique (AD), a décidé de démissionner de la première Chambre du Parlement où il siégeait au nom de l’Union socialiste des forces populaires (USFP) depuis novembre 2011.La démission sera débattue par la Coordination nationale du parti (Bureau politique), a-t-il déclaré.
Pour ce qui est des autres militants élus lors des dernières élections communales et régionales, le coordonnateur national de l’Alternative démocratique affirment qu’ils ont préféré rester en dehors des instances dirigeantes du parti pour honorer le contrat moral qui les lie aux électeurs dans leurs circonscriptions électorales.
Dans un entretien accordé au quotidien Assabah de ce jeudi 12 mai, Ali El Yazghi, qui refuse d’être qualifié de scissionniste de l’USFP, affirme que son parti est une nouvelle formation de gauche, qui comprend des Ittihadis décidés à quitter le navire socialiste et des cadres qui n’avaient jamais adhéré à un parti politique.Et de préciser qu’après la constitution du parti, la Coordination nationale s’attèlera à la mise en place des instances régionales, provinciales et locales, ainsi qu'à celle d'un plan d’action pour les prochaines élections législatives du 7 octobre prochain.
A ce propos, il précise que son parti présentera des profils compétents et tiendra un discours politique qui lui permettra de se distinguer sur la scène politique nationale et des alliances qui la caractérisent.De même, souligne-t-il, le parti recourra à des moyens modernes de communication, en ciblant les jeunes, les moins jeunes et toutes les franges de la société.
