Allégations de torture: démenti des autorités de Laâyoune

Les provocations anti-policières à Laâyoune sont légion. 

Les provocations anti-policières à Laâyoune sont légion.  . DR

Un pseudo site d’ «information» téléguidé à partir de Tindouf a publié un article alléguant de l’enlèvement et la torture d’une femme enceinte par les services de police de Laâyoune, en représailles contre son appui au défunt Lamine Ould Haïdala.

Le 17/02/2015 à 18h00

Nouvel épisode dans le feuilleton fictionnel de la propagande séparatiste. Un site dit d’information téléguidé à partir de Tindouf a publié un article, repris par l’agence du Polisario, dans lequel il a colporté des allégations d’enlèvement et de tortures qui auraient été perpétrés par les services de police de Laâyoune contre une femme enceinte.

Ce site, habitué à servir la soupe au Polisario, a prétendu que ces présumés actes de torture avaient été perpétrés en représailles contre la position de la dénommée Lalla Moussaoui vis-à-vis de l’affaire de Mohamed Ould Haïdala, décédé des suites des coups et blessures qu’il avait échangés, il y a 15 jours, avec deux employés d’un magasin de couture à Laâyoune, actuellement arrêtés et déférés devant la justice.

Réagissant à ces allégations, une source autorisée de la préfecture de Police de Laâyoune a précisé que les «informations» rapportées ne sont qu’un tissu de mensonges, des rumeurs dénuées de tout fondement et destinées à servir les agendas d’une partie tierce. « Les services de police relevant de la préfecture de police de Laâyoune n’ont entamé aucune procédure de privation de liberté à l’encontre de la femme en question », soulignent les services de police de Laâyoune, ajoutant que la «victime» présumée ne fait l’objet d’aucune enquête ou investigation. «Le développement de cette affaire a permis de savoir que la femme enceinte se trouvait à son domicile, et que la soi-disant information faisant état de son arrestation n’était en fait qu’une machination perpétrée par des séparatistes voulant discréditer les services de police marocains», explique la même source. 

Par Ziad Alami
Le 17/02/2015 à 18h00