Le quartier populeux de Theiniet El Makhzen, à Ghradaïa, a été le théâtre de violents affrontements entre forces de l’ordre et des jeunes, hier dimanche. Ces affrontements ont fait deux blessés parmi les éléments de sécurité, évacués vers l’hôpital de Sidi Abaz, rapporte la presse algérienne, se basant sur des sources médicales.
En revanche, l’on ignore toujours le nombre des victimes parmi les jeunes révoltés en dehors de leur appartenance à la minorité ethnique des Mzab, victime depuis les tragiques événements de 2013, d’un acharnement hystérique de la part de la majorité arabophone, appuyée par les autorités algériennes. Le black-out médiatique imposé par Alger en rajoute à la persécution de cette minorité de confession Ibadite (ni sunnite ni chiite).
Selon "L'Algérie patriotique", «les incidents ont commencé quand des jeunes sous l’effet des psychotropes et d' alcool ont provoqué, par des insultes et des jets de pierres, le dispositif de maintien de l’ordre déployé à titre préventif dans le quartier de Theiniet El Makhzen au centre de Ghardaïa avant que ce dispositif ne riposte en utilisant des gaz lacrymogènes pour contrôler les dizaines de jeunes qui se sont solidarisés avec leurs collègues et lançaient des pierres et des cocktails Molotov sur les policiers» !
A l’évidence, une « version des faits » soufflée par le département algérien de l’Intérieur puisque se défaussant sur les jeunes, et seulement les jeunes M’Zab, chez qui « L’Algérie très patriotique » ne voit que des accros aux psychotropes, à l’alcool, faisant ainsi l’impasse sur les véritables revendications de cette minorité persécutée et dont le seul « délit » est d’avoir des « gènes » autres que ceux de la majorité arabe de la wilaya de Ghardaïa !