L’Afrique se réveille sur une nouvelle assommante ce mardi 24 novembre. Pas moins de 18 Subsahariens sont morts brûlés tôt ce matin dans un «centre d’accueil» à Ouargla, siuée au sud de l'Algérie. C’est le premier bilan livré par les autorités algériennes, qui font aussi état de 43 blessés évacués vers l’hôpital Mohamed Boudiaf.
Pour information, le soi-disant «centre d’accueil» algérien comptait quelque 650 ressortissants africains, dont le sort demeure jusqu’ici inconnu.
Selon les autorités algériennes, une «enquête» aurait été ouverte pour élucider les circonstances de cette tragédie.
Une chose reste sûre : l'image du «centre d’accueil», diffusée par le site "Algérie1", nous édifie à bien des égards sur le mépris viscéral que nourrit le régime algérien à l'endroit des Africains dont il prétend, du haut de son hypocrisie, être «défenseur». Toujours est-il que, dans ce pays en particulier, les discours cachent des pratiques malsaines.