La réunion ministérielle du Conseil de coopération des pays du Golfe (CCG), du Maroc et de la Jordanie s'est félicitée du rôle du Comité d'Al Qods, sous la présidence du roi Mohammed VI, et de son bras opérationnel l'agence Bayt Mal Al Qods, dans la protection de la Mosquée Al Aqsa et d'Al Qods Acharif.
Dans un communiqué sanctionnant les travaux de cette réunion, tenue mercredi à Ryad, les participants ont souligné leur détermination à apporter le soutien nécessaire en vue de baliser la voie à un règlement définitif de la cause palestinienne dans le cadre d'une solution globale et durable, conduisant à la création d'un Etat palestinien indépendant et souverain.
Le communiqué final condamne, à ce propos, l'occupation israélienne des terres arabes, les mesures israéliennes visant à altérer l'identité d'Al Qods Acharif et ses monuments, la poursuite de la colonisation, ainsi que les arrestations arbitraires et les punitions collectives à l'encontre du peuple palestinien dans les territoires occupés.
Les participants ont également dénoncé les violations auxquelles se livrent les autorités d'occupation israélienne à l'endroit du peuple palestinien et l'escalade dangereuse des attaques systématiques menées par Israël contre la Mosquée Al Aqsa et Al Qods Acharif en vue de diviser "la Mosquée bénie", de judaïser Al Qods Acharif et de l'isoler de son environnement palestinien et arabe, outre les incursions récurrentes de responsables et de colons israéliens dans l'enceinte de la Mosquée Al Aqsa, en violation des droits de l'homme les plus élémentaires.
Ils ont exhorté, à ce titre, la communauté internationale à assumer ses responsabilités et à prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger le peuple palestinien et les lieux saints et religieux, plaidant en faveur de l'intensification des efforts pour contraindre Israël à cesser ses pratiques qui violent les chartes de la légitimité internationale et les valeurs humaines.
Ils ont relevé qu'un règlement global et durable de la question palestinienne réside dans une "solution sur la base des frontières de 1967, qui embrasse tous les aspects du statut final et conduisant à la paix et la sécurité régionales et globale", invitant le Conseil de sécurité à adopter des résolutions garantissant la protection internationale du peuple palestinien et à mettre en œuvre les résolutions y afférentes.
Les participants se sont félicités, de même, de la "Déclaration de Jakarta'', issue du Sommet extraordinaire de l'Organisation de Coopération Islamique (OCI) sur la Palestine et Al Qods Acharif, tenu les 6 et 7 mars 2016, exprimant leur appui à la tenue d'une conférence internationale pour la paix afin promouvoir les efforts visant à réaliser la solution à deux Etats sur la base des frontières de 1967, selon un calendrier clair et bien détaillé.
Dans la même veine, ils ont appelé à une mobilisation arabe et islamique plus accrue en vue de soutenir la cause palestinienne et de favoriser la reprise des négociations de paix dans le but de mettre fin au conflit israélo-palestinien et d'aboutir à une solution pacifique conformément aux résolutions du Conseil de sécurité pertinentes et à l'initiative de paix arabe.
Les participants ont estimé, dans ce sens, que les colonies israéliennes construites sur les terres arabes occupées sont illégitimes aux yeux du Droit international et constituent une entrave majeure sur la voie de la réalisation d'une paix durable et globale.
Ils se sont réjouis, par ailleurs, des efforts entrepris par le Roi Abdallah II de la Jordanie, pour la défense d'Al Qods et de ses lieux saints dans le cadre de la tutelle historique des souverains hachémites sur les lieux saints islamiques et chrétiens de la ville sainte d'Al Qods.
Le Maroc a été représenté à cette réunion, par Ali Al-Azrak, inspecteur général du ministère des affaires étrangères et de la coopération.