Un ténor quittera la vie politique cet été! Aziz Akhannouch, ministre de l’Agriculture et de la pêche maritime, a lui-même annoncé ce départ, lundi, au club de l’Economiste. Il a ainsi fait savoir qu’il ne se présenterait pas aux prochaines élections législatives et se retirerait définitivement de la vie politique pour se consacrer au suivi et à la réalisation des programmes et projets lancés dans le domaine de l’Agriculture.Dans ce cadre, il compte, tout d’abord, préparer la prochaine rentrée agricole, d'autant qu’elle interviendra dans une conjoncture particulière marquée par la rareté des précipitations qui a affecté l’actuelle campagne agricole, a-t-il souligné.
Après la rentrée agricole, le ministre se consacrera aux projets et programmes liés au développement rural, rapporte le quotidien Assabah dans son édition de ce mardi 3 mai. A ce propos, le ministre fait savoir qu’il faudra «mettre en place des plans d’action en vue de garantir le respect des délais prévus pour la concrétisation de la stratégie du développement rural».Concernant la polémique autour de ce Fonds de développement rural, Akhannouch souligne que toute «cette tempête a été provoquée par des visées politiques». Et de préciser que les projets financés par ce Fonds ne soulevaient, auparavant, aucun problème, et que la question de la signature ne s’est jamais posée. Car, explique-t-il, les signatures sont généralement déléguées aux responsables des projets financés, qui gèrent les dossiers en collaboration avec les services du ministère de l’Economie et des finances.
De même, le ministre précise que «l’enveloppe budgétaire attribuée à ce Fonds d’aide au développement rural ne dépasse pas les 2 milliards 700 millions de dirhams au lieu des 50 milliards de dirhams qui devaient être alloués durant la période de mise en application du programme». En plus, «la plus grande partie du budget est consacrée à la lutte contre la sécheresse qui engloutit entre 1.3 et 1.6 milliard de dirhams».
S’agissant de son ancien parti, le Rassemblement national des indépendants (RNI), qu’il avait quitté à la veille de la formation du gouvernement Benkirane I, le ministre de l’Agriculture affirme qu’il n’a pas d’ambitions politiques au sein de cette formation politique, même s’il a des affinités avec tous ses cadres.