Tradition oblige, Aid El-Fitr est d’abord et surtout la fête des enfants, qui pour l’occasion portent du neuf. Un certain retour aux sources. «Les us et coutumes évoluent, l’habit traditionnel prend le pas dans les rayons enfants, mais les familles doivent y mettre le prix», souligne l’hebdomadaire la Vie Eco dans sa dernière livraison.
En fait, l’occasion est mise à profit par les commerçants qui s’attendent à «une augmentation qui varie entre 10 et 15% du chiffre d’affaires». Pour activer la machine, fait remarquer l’hebdomadaire, «plusieurs magasins font des propositions d’articles soldés et des ouvertures après le ftour en vue de toucher une large clientèle». Au Maârif, à Derb Omar et à Casablanca, ou ailleurs, indique l’hebdomadaire, l’offre est diversifiée et répond à tous les goûts et à tous les styles.
Il en existe de toutes les couleurs, pour toutes les bourses et tous les goûts. Il y a des enseignes turques, françaises, en plus de la production locale. Mais le pouvoir d’achat des familles se trouve sérieusement touché par la hausse des prix.
En dépit de cette pression du pouvoir d’achat, plusieurs commerçants restent optimistes et confiants. «Les familles feront un effort pour leurs enfants à l’occasion de cette fête», estime un commerçant. D’ailleurs, rapporte la Vie Eco, «à Derb Omar où l’on compte plusieurs boutiques pour enfants, le budget ne dépassera pas 700 dirhams par enfant». Mais, précise la même source, «dans les boutiques huppées, le budget peut atteindre 3.000 dirhams». Quelles que soient les conditions, les familles marocaines ne se privent pas de bonheur durant la fête religieuse et demeurent attachés aux traditions.