«Accusé d’entraver la mise en place de projets d’investissement, j’ai longtemps gardé le silence, moi, l’ancien président du Conseil de la ville d’Agadir». C’est ainsi que Tarek Kabbage a entamé l'article qu'il a signé pour crier au scandale dans l’affaire dite "d’Agadir Land", fait savoir le journal Al Ahdath Al Maghribia dans son édition de ce mardi 21 février. Jugée «tonitruant» par le journal, l’article se veut une dénonciation ouverte et une attaque manifeste contre tous ceux et celles qui ont validé un projet relatif aux loisirs et campings de vacances, projet auquel Kabbage s’est longtemps opposé, estimant qu’il s’agit là d’un «crime environnemental». A ce ^topos, il a fait savoir qu’on avait ainsi permis la mise en place d’un projet sur une superficie fragile, contre tous les documents d’urbanisme et le plan directeur d’aménagement approuvé en 2015 et stipulant que cette zone devait rester non-aedificandi, écrit Al Ahdath. Et toujours sur un ton critique acerbe, Kabbage, dont les propos sont rapportés par le journal, précise qu’alors que les responsables se félicitent de ce projet qui, selon eux, serait la solution magique de renouer avec le faste touristique d’Agadir, ils ne veulent rien savoir de l’autre facette noire du projet, à savoir «Agadir camp», qui menace clairement les unités hôtelières de la ville, sans oublier le projet d’installer le téléphérique dans la zone sismique de Tildhi.
Par Mustapha Nouri
Le 20/02/2017 à 23h44
