Salah El Mellouki, le nouveau maire d’Agadir ne comprend pas le tifinagh et ne s’en cache pas. Suite à une demande d’explication par écrit à propos d’un dossier, une employée de la commune d’Agadir répond bien entendu à la requête de son chef, mais en alphabet tifinagh. Le président du Conseil de la ville n’y a vu que du feu et a exigé une traduction du courrier afin qu’il puisse s’enquérir des informations demandées. Elle accepte mais, avant, elle demande un accusé de réception de sa lettre en amazigh. Une façon d’attirer l’attention sur la valorisation de cette langue et sa reconnaissance officielle comme le stipulent les textes de la Constitution.