La surprise de l’édition 2025 de l’exercice African Lion ne résidait ni dans l’ampleur des contingents mobilisés, ni dans la complexité des manœuvres, mais dans la révélation d’un arsenal stratégique inédit.
Le commandement a présenté un système de renseignement spatial compact, doté de capacités disruptives qui bouleversent les fondements de la guerre électronique, rapporte Al Ahdath Al Maghribia dans son édition du 20 mai.
Baptisé NITE OWL LITE, cet appareil orbitant en basse altitude fuit toute tentative de neutralisation ou de piratage. Autonome, il s’affranchit des risques liés aux bases militaires et à la présence humaine sur le terrain, incarnant une ligne défensive à la fois invisible et inviolable. Son atout maître? Une précision géographique exceptionnelle pour détecter, intercepter et décrypter les signaux ennemis, même enfouis au cœur des territoires adverses.
Plus qu’un simple capteur, ce système agit comme un cerveau électronique: il analyse en temps réel les communications hostiles, identifie les centres de commandement et perturbe les chaînes décisionnelles via des brouillages ciblés ou des cyberattaques téléguidées. En exposant les dispositifs ennemis au piratage ou à la destruction, il neutralise par anticipation leur supériorité technologique.
Intégré aux réseaux terrestres, aux drones et aux avions de surveillance, NITE OWL LITE forme un écosystème de renseignement omnidirectionnel. Il permet aux Forces armées royales (FAR) de localiser avec une acuité inédite les sources de brouillage, de traquer les mouvements ennemis et d’orchestrer des frappes chirurgicales. «Une réactivité qui transforme le renseignement en arme offensive: les batailles se gagnent désormais dans l’espace électromagnétique, bien avant le premier tir», note Al Ahdath Al Maghribia. Au-delà de la prouesse technique, cette innovation consacre l’entrée du Maroc dans l’ère de «la guerre intelligente», où l’information prime sur la puissance brute.








