Les avocats marocains qui ont porté plainte contre l’association "Action chrétienne pour l’abolition de la torture", où s’active la dénommée Claude Mangin, épouse du bourreau de Gdeim Izik, Naâma Asfari, reviennent à la charge. Le quotidien Assabah, dans son édition, de ce lundi 7 avril, nous apprend ainsi que les robes noires marocaines vont présenter à la justice française un rapport détaillé de 17 pages qui démonte les mensonges des trois plaignants contre Abdellatif Hammouchi, patron de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST). La publication, reprenant des sources médiatiques hexagonales, affirme que ledit écrit explique, preuves à l’appui, comment le trio Mtalsi-Moumni-Asfari a recouru à des photos truquées pour induire en erreur les juges français. "Tout cela pour monter de toutes pièces un procès qui relève plutôt du surréalisme", écrit Assabah.
Voyous et faussaires
C’est ce côté scandaleux qu’analyse un autre quotidien dans son édition de demain. Al Khabar nous apprend que cette affaire prend de nouvelles dimensions. Rabat a la ferme volonté de ne pas laisser passer sous silence le scandale de la convocation du directeur de la DGST. Le journal révèle que Mohamed Hassad, ministre de l’Intérieur, a chargé quatre avocats de poursuivre en justice les trois individus qui ont porté plainte contre Abdellatif Hammouchi et l’ONG qui les soutient : une association qui épaule des personnes condamnées par la justice pour des délits aussi divers et dangereux que le trafic de drogue à l'échelle internationale, faux et usage de faux.Dans tous les cas, le Maroc réagit de manière ferme pour attirer l’attention de la France au fait qu’il n’est plus tolérable de voir les hauts commis de l’Etat inquiétés, ou persécutés, sur le territoire français, sur la base de dossiers montés de toutes pièces. Et par des gens à la probité aussi douteuse que les Asfari et autres Moumni.