Paraît-il, les treize individus incarcérés dans la prison de Salé, dont le dénommé Ennaâma Asfari, observeraient une «grève de la faim» depuis le 1er mars 2016. C’est en tout cas ce qu’ils allèguent, ainsi que leurs relais étrangers constitués de quelques "preux chevaliers" du droit-de-l’hommisme bon teint et leurs affidés médiatiques. Circulez, rentrez, il n’y a rien à voir. A part que cette «grève de la faim» n’en est pas une. En clair, elle est fictive.
Une source présente au sein de la prison "Zaki" à Salé, a indiqué à Le360 que le dénommé Ennaâma Asfari, qui y purge une peine de trente ans de prison ferme pour son implication dans les sanglants événements de Gdeïm Izik (décembre 2010), a été aperçu, ce samedi 26 mars même, en train de manger.
Un constat qui confirme les éclaircissements apportés par la Délégation générale de l’Administration pénitentiaire et de la réinsertion (DGAPR), dans un communiqué daté du 22 mars et dont copie est parvenue à Le360. «Vingt-deux jours se sont écoulés depuis l’annonce de cette présumée grève de la faim des treize détenus de Gdeïm Izik. Et il s’avère que leur état de santé est normal et n’inspire aucune inquiétude, ce qui porte à penser que leur grève est purement formelle. Plus encore, ils visent par cette allégation à induire en erreur l’opinion publique en endossant le rôle de victimes», a fait remarquer la DGAPR.
«Formelle», voire tendancieuse. Autant que cette plainte pour torture déposée auprès de la justice française au nom d’Ennaâma Esfari, impliqué dans le meurtre de onze éléments des forces de l’ordre, dont certains ont été égorgés au nom d’Allah Akbar, lors des événements de Gdeïm Izik de macabre mémoire.
Il faut préciser que cette présumée "grève de la faim", autant que la plainte déposée, fait partie d'un plan savamment orchestré dans la tentative d'influencer la décison de la justice française, lors d'une audience prévue le 4 avril prochain au sujet des allégations de "torture" colportées à l'encontre des autorités marocaines.