Outre le retrait du passeport et l'interdiction de quitter l'Espagne, le juge de l'Audience nationale espagnole, Santiago Pedraz, n'a pas non plus accepté de mesures de surveillance et de garde à vue à l'encontre de Brahim Ghali, et a également refusé de demander qu'un médecin légiste l'examine, ajoute la même source.
Toutefois, le magistrat a accepté de rouvrir l’affaire enclenchée en 2008, suite à une plainte de l'Association sahraouie pour la défense des droits de l'homme (ASADEH), pour des crimes présumés tels que génocide, meurtre, blessures, détention illégale, terrorisme, torture et disparitions.
Brahim Ghali, 71 ans, est convoqué le 1er juin prochain pour répondre d'une autre plainte, celle déposée contre lui par le blogueur Fadel Mihdi Breica, un citoyen espagnol d'origine sahraouie, pour des délits présumés de détention illégale, torture et crimes contre l'humanité, rappelle Efe.
Lire aussi : Affaire Brahim Ghali: l'USFP et le PAM réagissent dans la presse espagnole
S’agissant du même sujet, la radio privée, Cadena Ser, rapporte que l’état de santé de Brahim Ghali est "stable".
Il a quitté l’unité des soins intensifs et la radio précise quant à son été de santé, citant des sources proches du dossier, que son "évolution est favorable".