Réagissant à l’avertissement adressé, hier mercredi, par le département de Joseph Borrel aux ressortissants espagnols, contre tout déplacement dans les camps de Tindouf, le front polisario s’est fendu jeudi d’un communiqué où il a porté des accusations très graves, absurdes, de surcroît stupides, à l’encontre des autorités espagnoles.
«Il est lamentable que le gouvernement espagnol persécute toujours les réfugiés sahraouis même après les avoir forcés à quitter leur foyer, après quarante-quatre ans de conspiration avec l'état d'occupation marocain, dans le but de les exterminer avec du napalm et du phosphore blanc , interdit au niveau international»!!, lit-on dans le communiqué du front séparatiste qui a montré, via ce torchon nauséeux truffé d'accusations fantaisistes, son véritable visage hideux à l’opinion publique espagnole, jusque-là sensible à la posture pitoyablement victimaire qu’il arborait, à travers ses relais en Espagne, pour lorgner des aides humanitaires souvent détournées dans les poches de la direction de Rabouni.
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«Comment ce chef criminel du Polisario recherché par la justice espagnole pour terrorisme et viol de femmes (mineures) s’est-il autorisé à porter de telles accusations absurdes (contre l’Espagne: Ndlr) sans le remettre à sa place?», s’interrogent, indigné, l’un des internautes espagnols, dans un post adressé à l’actuel ministre des Affaires étrangères, Josep Borrel.
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Une interrogation indignée qui n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd. Et c’est la vice-présidente du gouvernement Sanchez, Carmen Calvo, qui s’est chargée de riposter, jeudi depuis Cordoue, aux propos délirants du front polisario.
Il y a «une menace certaine» d’attaques terroristes à Tindouf et ce n’est pas la première fois que l’Espagne émet une telle mise en garde, a en effet répliqué le numéro deux de l’Exécutif espagnol, précisant que les autorités espagnoles se basaient sur «des informations très précises» et qu’il était de leur devoir de protéger les citoyens espagnols là où ceux-ci se déplacent.