Il y a une «menace certaine» d’attaques terroristes à Tindouf et ce n’est pas la première fois que l’Espagne émet une telle mise en garde. C’est ainsi que s’est exprimée, ce jeudi 28 novembre à Cordoue, Carmen Calvo, vice-présidente du gouvernement dirigé par Pedro Sanchez.
Selon des médias espagnols, dont l’agence EFE, cette responsable a déclaré que les autorités espagnoles se basaient sur des «informations très précises» et qu’il était de leur devoir de protéger les citoyens espagnols là où ceux-ci se déplacent.
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Hier, mercredi, le ministère des Affaires étrangères, de l’UE et de la coopération, a recommandé aux ressortissants espagnols de ne pas se rendre dans les camps sahraouis de Tindouf (en Algérie), en raison de «l'instabilité croissante» à la frontière de l'Algérie avec le Mali et de «l’intensification des activités des groupes terroristes» dans la région sahélo-saharienne.
Cette mise en garde a suscité la colère des séparatistes, qui ont sévèrement critiqué l’attitude du gouvernement espagnol via un communiqué au ton très dur du «ministère de la communication» de la «RASD».