Le secrétaire d'Etat américain va s'entretenir avec les ministres des Affaires étrangères de l'Etat hébreu, des Emirats arabes unis, de Bahreïn et du Maroc pour "commémorer le premier anniversaire de la signature des accords d'Abraham et discuter des manières d'approfondir les relations et bâtir une région plus prospère", a déclaré un porte-parole cité par l’AFP.
Le 15 septembre 2020, les Emirats arabes unis et le Bahreïn devenaient les premiers pays du Golfe à normaliser publiquement leurs relations avec Israël, sous l'égide du président américain de l'époque, Donald Trump. Le Maroc et le Soudan avaient ensuite fait de même.
Après son arrivée au pouvoir, le gouvernement du président, Joe Biden, et son secrétaire d'Etat, Antony Blinken, ont dit approuver ces accords considérés comme un des principaux succès diplomatiques de leurs prédécesseurs républicains.
Cette rencontre et l'utilisation officielle de l'appellation "accords d'Abraham", que les démocrates ont longtemps été réticents à faire leur, viennent consacrer ce soutien.
Pour rappel, le 22 décembre 2020, le Maroc et Israël avaient convenu de reprendre leurs relations diplomatiques. Une déclaration tripartite, entre le Maroc, les Etats-Unis et Israël avait été signée à cette occasion, à Rabat.
Les deux pays avaient décidé d’accorder les autorisations de vols directs, y compris via les compagnies aériennes israéliennes et marocaine, et d’octroyer des droits de survol, de promouvoir une coopération économique bilatérale dynamique et innovante et de procéder à la réouverture des bureaux de liaison à Rabat et à Tel-Aviv.
Le 12 août dernier, au cours de sa toute première visite à Rabat, le ministre israélien des Affaires étrangères, Yaïr Lapid, avait inauguré le nouveau bureau de liaison de l’Etat hébreu dans la capitale marocaine.