Abdellatif Ouahbi veut s’appuyer sur l’intelligence artificielle pour améliorer le fonctionnement de la Justice

Abdellatif Ouahbi, ministre de la Justice, lors d'une séance des questions orales à la Chambre des représentants.

Revue de pressePour le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, l’introduction de l’intelligence artificielle dans les tribunaux permettra de réduire le temps judiciaire. Cet article est une revue de presse d’Al Ahdath Al Maghribia.

Le 13/06/2024 à 20h21

Dans le cadre du chantier de la numérisation de la justice et de la transformation digitale, le ministère de la Justice a décidé d’utiliser l’intelligence artificielle. Les tribunaux s’orientent vers la généralisation de ce programme pour aider les juges à rédiger les décisions judiciaires et à faciliter les recherches dans les textes juridiques et les jurisprudences, rapporte Al Ahdath Al Maghribia du vendredi 14 juin.

Intervenant, mardi 11 juin, devant la commission de justice, de législation et des droits de l’homme à la chambre des représentants, le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, a souligné: «Son département a acquis un programme similaire à ChatGPT et l’a remis au Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ) pour qu’il le distribue aux juges. Il allégera la charge de travail des juges en matière de rédaction des jugements. Les juges se contenteront d’oraliser l’énoncé du verdict que l’intelligence artificielle transformera en texte écrit».

Par conséquent, poursuit Abdellatif Ouahbi, cette application électronique permettra de réduire le temps de rédaction des jugements. «Ce programme fournit aussi les textes juridiques et les jurisprudences relatifs à n’importe quel crime. Il suffit par exemple d’écrire le mot «meurtre» pour que le programme vous livre tous les textes juridiques qui traitent du meurtre ainsi que les jurisprudences y afférentes», a-t-il conclu.

Il faut rappeler, relaie Al Ahdath Al Maghribia, que le ministère de la Justice a adhéré au chantier de la transformation digitale entreprise dans l’administration marocaine. C’est la direction de la modernisation et des systèmes d’information au sein du ministère qui supervise ce chantier en coordination avec l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).

Par Hassan Benadad
Le 13/06/2024 à 20h21