Nous sommes le 30 juillet à Laâyoune, chef-lieu du Sahara marocain. Les célébrations des 25 ans de règne du roi Mohammed VI ont un goût particulier avec la reconnaissance par la France, ce même jour, de la marocanité du Sahara. «Cette reconnaissance par la France vient couronner les extraordinaires efforts consentis par le Roi», s’enthousiasme Mohamed Bari, l’un des chioukh des tribus sahraouies, dans une déclaration pour Le360 sur la place du Méchouar.
Pour notre interlocuteur, il y aura d’importantes suites à la décision de la France, membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU et pays influent sur le plan international. «Cette décision pourra accélérer les choses pour tourner la page du conflit inventé autour de l’intégrité territoriale du Maroc», ajoute-t-il.
«Nous remercions ce grand pays qu’est la France pour cette prise de position qui est la reconnaissance des vérités historiques. Espérons que d’autres reconnaissances vont suivre», affirme Abdellatif Birra, autre représentant des tribus du Sahara.
Des liens historiques
Pour Omar Khnibila, militant associatif de la région, la reconnaissance française de la souveraineté du Royaume sur son Sahara est une preuve supplémentaire du sérieux du discours du Maroc. «C’est aussi une reconnaissance des liens historiques qui ont toujours existé entre les populations de cette région et le Maroc», renchérit-il.
«C’est le fruit des efforts de la diplomatie marocaine travaillant sous la conduite du roi Mohammed VI», ajoute Mohamed Ali Amara, autre notable des tribus sahraouies, qui ne cache pas sa satisfaction à la suite de la décision du président français.