Les tentatives d’infiltration d’activistes du Polisario au sein des provinces sahariennes mettent à rude épreuve la vigilance des services de sécurité marocains. Plusieurs tentatives ont d’ailleurs été avortées par les autorités locales, à Laâyoune.
Pas plus tard qu’hier, jeudi 22 octobre, une activiste du Polisario, en l’occurrence la fille du représentant du Polisario aux Iles Canaries, Lahcen Boulssane, a été refoulée avec son époux par les services nationaux, après que cette dernière ait réussi à entrer à Laâyoune munie d’un passeport espagnol, révèlent les sources de Le360.
Par la même occasion, un correspondant d’un site polisarien, «Al Mostakbal sahraoui» pour ne pas le nommer, s’est «invité» à Laâyoune après son arrivée muni d’un passeport algérien pour soi-disant «couvrir» les festivités du 40ème anniversaire de la Marche verte.
Bien sûr, on pourrait allonger la liste des «arrivages», mais abrégeons : pourquoi aujourd’hui cette vague de visites ? S’agit-il, comme les «invités» tentent de le faire croire, de désir de «retrouvailles familiales» ?
Il y a des signes qui ne trompent pas. A bien méditer sur le «timing» de ces visites - pourquoi maintenant et non pas auparavant ? -, l’on se rend aisément compte qu’elles sont tout sauf «innocentes», et pour cause. Le Maroc se prépare à commémorer le 40ème anniversaire de la Marche verte. Pour donner à l’événement sa véritable dimension, c’est à Laâyoune, capitale du Sahara marocain, qu’il sera célébré.
Les bruits qui courent au sujet de la visite du roi Mohammed VI à Laâyoune, sur fond de mobilisation sécuritaire dans les provinces sahariennes, mettent aux abois le lobby algéro-séparatiste qui tente de rameuter les «frontistes» de l’intérieur, via ses émissaires qui, sous couvert de «visites familiales», se bousculent aux portes du royaume.
La tentative de la fille de Lahcen Boulssane, «missionné» par le Polisario pour fomenter des troubles au Sahara, à partir de sa planque à Las Palmas, s’inscrit ainsi dans ce plan de «sape» orchestré dans les couloirs capitonnés du Département du renseignement et de la sécurité (DRS, renseignement algérien dirigé par le dénommé Athmane Tartag, dit le «bombardier»).
Un pot-aux-roses qui a été découvert par les services marocains, mis en état d’alerte maximale pour faire capoter toute tentative d’incursion de la part des activistes séparatistes en provenance d’Espagne, d’Algérie ou encore de Mauritanie.