Co-présidée à Rabat par le ministre du Commerce et de l’industrie, Ryad Mezzour, et le ministre britannique des Affaires et du commerce, Nigel Huddleston, la rencontre a élaboré une feuille de route englobant les principaux axes susceptibles de promouvoir la coopération en matières d’investissement, de commerce, d’agriculture et d’industrie.
Ce nouvel élan a permis au marché britannique d’assurer ses besoins après la sortie de ce pays de la sphère de l’Union européenne. Les exportations marocaines vers le Royaume-Uni ont ainsi augmenté de plus de 50% en 2022, s’est félicité, à l’occasion, le ministre de l’Industrie et du commerce, Ryad Mezzour.
«Le Royaume-Uni est un partenaire stratégique majeur pour le Maroc. La complémentarité entre nos plateformes industrielles, commerciales et de services va permettre de renforcer et d’accélérer les échanges et les investissements entre les deux pays et de favoriser la création d’emplois ici et là-bas», a-t-il souligné.
Plusieurs secteurs porteurs ont été identifiés pour renforcer le partenariat entre les deux parties. Il s’agit notamment des industries automobile et aéronautique, du secteur agricole, du secteur textile, des services et du secteur énergétique.
Tant de domaines qui, selon Ryad Mezzour, permettront aux Marocains et aux Britanniques de «conquérir le monde ensemble» et d’aboutir à un «partenariat économique global allant au-delà du simple commerce réservé uniquement aux échanges commerciaux».
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De son côté, Nigel Huddleston a confirmé la disponibilité de son pays à relever l’ensemble des défis pour consolider les échanges bilatéraux avec le Maroc. Il s’est, dans ce sens, félicité de la valeur totale des échanges commerciaux entre les deux parties qui ont atteint en 2021 environ 20 milliards de dirhams.
Rien que pour le Maroc, les exportations vers le marché britannique ont carrément doublé en 2021, année de déploiement de l’Accord d’association entre les deux pays. Le Royaume a vendu pour plus de 11 milliards de dirhams.
Le Maroc et le Royaume-Uni se sont ainsi accordés, lors de cette rencontre, sur la nécessité de tirer le meilleur profit de l’accord d’association qui les lie pour consolider leur relation économique et promouvoir un partenariat diversifié et novateur qui tient compte des potentialités des deux pays et des opportunités offertes par la conjoncture économique actuelle sur le plan international.
