«Akhtar Al Moujrimine», l’émission très contestée de reconstitution des crimes les plus sordides, vous dit encore quelque chose? Sachez alors que la réalisation (en partie) de cette émission porte la signature de Moncef Malzi, celui que se disputent actuellement deux femmes, la première allant jusqu’à l’accuser de bigamie en affirmant qu’ils sont toujours en instance de divorce. La deuxième, Sahar Seddiki (héroïne de la série Zina) le défendant bec et ongles.
Un rêve d’enfanceMoncef Malzi, beau gosse comme le sont ses contemporains du showbiz, a vu le jour à Marrakech en 1980. Il montre une grande passion pour les arts dès ses premières années. La photo le hante, mais il rêvait aussi de parachutisme. Son bac en poche, il fait un passage par les FAR, mais déchante rapidement et décide de reprendre ses études. De la littérature française exactement et un diplôme qui lui ouvrira les portes de l’ISADAC.
L’une de ses premières grandes expériences sera de travailler comme acteur dans «Moulouk Attawai’f», une série du syrien Hatim Ali produite en 2005.
Il enchaîne d’autres petits rôles avant de décider, encore une fois, de revenir sur les bancs de l’école et intégrer l’ESAV (Ecole supérieure des arts visuels), Marrakech.
Après les études, des réalisateurs le prennent sous leur aile comme assistant, puis directeur de photographie.
Des instants historiquesLa carrière de Moncef Malzi est jalonnée d’instants historiques comme dirait Mao. Et il a su les saisir, tous pour une fulgurante ascension. Au fil des années, il multiplie les rencontres et gonfle son carnet d’adresses.
Plusieurs émissions de télé sont réalisées par lui et il se paie même le luxe de travailler pour le compte de grandes chaînes de télé comme CNN.
Dans la faune des jeunes talents, il se sent comme un poisson dans l’eau. Plusieurs clips de Hatim Ammor, Hatim Idar, Saâd Lamjarred ou encore Ibtissam Tiskat et Mohamed Réda sont tournés sous sa direction. Des artistes du Machreq font aussi appel à ses services.
En 2010, il ose le grand pas et entreprend la réalisation de son premier long-métrage. «Le Portraitiste» rencontre un certain succès et est même projeté en avant-première au Festival international du film de Marrakech, dans la ville qui l’a vu naître et grandir. En 2013, il réalise l’épopée «Maghreb Mouchriq» à l’occasion de la Fête du Trône et avec la participation d’une pléiade d’artistes.
Un romantique endurciPar contre, on sait peu de choses sur sa vie de famille. On ne sait pas à quelle date et quand exactement il a rencontré Leila Boubaz, sa première femme (elle prétend qu’elle l’est toujours). D’ailleurs cette dernière est une parfaite inconnue qui a été brutalement sortie de l’anonymat depuis la mi-mars. Car, à cette époque, Moncef Malzi avait annoncé, en direct sur Radio Mars, qu’il était fiancé à Sahar Seddiki.
Et bien avant, il avait demandé la main de l’actrice, le 14 février - jour le la fête des amoureux (Saint Valentin).
Aujourd’hui, le réalisateur et la comédienne se trouvent impliqués dans une polémique qui passionne les Marocains, mais qui n’a pas livré tous ses secrets.