Sans grande surprise, Miriem Bensaleh, présidente de la CGEM et administrateur du groupe Holmarcom est la première marocaine de la catégorie "entreprises familiales" du classement Forbes des femmes arabes les plus influentes. Elle occupe la 15" place sur les 85 entrepreneurs qui figurent dans le classement. Elle est talonnée de près par Salwa Idrissi Akhannouch, l’épouse du ministre de l’Agriculture et présidente du groupe Aksal qui arrive en 18ème position. Nadia Kettani, avocate d’affaires dans le cabinet Kettani Law Firm arrive à la 49ème position. Dans ce top 85, ce sont les Emirats Arabes Unis qui sont le plus représentés avec 15 femmes, suivi de l’Arabie Saoudite avec douze femmes. Le Maroc fait à peine mieux que la Palestine (2), l’Iraq (2) ainsi que l’Algérie et la Syrie (une femme pour chacun de ces pays). Sept critères sont retenus par Forbes pour établir ce classement parmi lesquels on retrouve l’interaction avec les médias.
Nos six ministres dans la listeDans la catégorie gouvernement, on retrouve nos six femmes ministres. Et c’est Fatema Merouani qui ouvre le bal en occupant la 19ème position sur les 59 femmes retenues. Bassima Hakkaoui vient trois rangs derrière elle alors que Mbarka Bouaïda et Soumiya Benkhaldoun arrivent respectivement en 39ème et 40ème position. Enfin Hakima El Hiti et Charafat Afilal sont ex aequo au 42ème rang. Sur la base des quatre critères qui tiennent compte, entre autres, du rôle individuel dans la génération de revenus, le pays le plus représenté dans ce club des 59 est l’Arabie Saoudite avec 9 femmes dont la plupart sont membres du Conseil de la Choura.
Enfin dans la catégorie, des femmes administrateurs -qui comprend les 56 femmes restantes- le Maroc n’est représenté que par deux femmes. Il s’agit de Souad Benbachir, présidente de la banque d’affaire CFG (30ème) et Ghita Lahlou, administratrice du groupe Saham à la 46ème place. Dans ce domaine, Forbes cite 14 égyptiennes et 10 koweitiennes et se base pour établir ce classement sur six critères parmi lesquels le nombre de pays où est représentée la société pour laquelle travaillent ces femmes.
Vu que Forbes s’appuie beaucoup sur la richesse pour établir son classement, il apparait clairement que le Maroc se retrouve forcément pénalisé par le niveau faible de ses revenus.