Kate et William donnent naissance à une fille

Kate Middleton et le prince William, présentant leur premier enfant, George, né le 22 juillet 2013.

Kate Middleton et le prince William, présentant leur premier enfant, George, né le 22 juillet 2013. . AFP

Admise à l’hôpital Saint Marry de Londres, samedi 2 mai à 6h du matin, pour donner naissance à son deuxième enfant, Kate Middleton a accouché d'une fille. Une naissance très lucrative pour l'économie britannique.

Le 02/05/2015 à 11h40

«J’aimerai tellement que ce soit une fille. Diana aurait voulu avoir une fille, je suis sûr que William voudrait excauser son souhait», a déclaré à l’AFP, une groupie campant sur les lieux depuis près de deux semaines. Et c'est bien d’une fille qu’il s’agit. Après moult spéculations sur les réseaux sociaux, sous le hashtag «#RoyalBaby», pariant sur le sexe de l’enfant ainsi que son prénom, le palais de Kensington (la résidence officielle du couple princier) vient d’annoncer la nouvelle sur Twitter.

Née à 8h34 (heure locale), l’enfant, qui pèse exactement 3,7 kg, sera quatrième dans l'ordre de succession au trône britannique, derrière son frère, son père et son grand-père, le prince Charles. Comme pour chaque naissance, une centaine de coups de canons , 62 depuis la Tour de Londres et 41 depuis Green Park, seront tirés pour célébrer l’arrivée du deuxième enfant du duc et de la duchesse de Cambridge. Par ailleurs, le bébé, dont le prénom n’a pas encore été révélé, sera baptisé à l’Eglise anglicane, «dans une réplique de la robe de dentelle et de satin que portait la fille aînée de la reine Victoria en 1841», selon un communiqué relayé par l’AFP.

Les Britanniques manifestent moins d’enthousiasme que lors de la naissance de George, le premier enfant du couple royal, qui aurait généré près de 350 millions d'euros, en deux ans. Pourtant, la naissance d’une princesse apporterait un plus grand réconfort à l’économie du pays et serait synonyme de jackpot. La somme générée pourrait s’élever à 300 millions de livres, selon une étude de la London School of Marketing. Alors que la fédération du commerce de détail prévoit de 60 à 70 millions de livres pour les commerçants.

Joshua Bamfield, le directeur du Centre for Retail Research (CRR) s’est confié au quotidien britannique «Telegraph» à ce propos: «Une princesse aurait le potentiel pour booster l’industrie de la mode». Il poursuit : «Elle pourrait être l'instigatrice de tendances au cours de sa vie, ce qui serait formidable pour les designers qui dessineront ses vêtements et pour ceux qui pourront en faire des contrefaçons». Une collection de souvenirs officiels, où l’on trouvera des assiettes, des mugs, dans les magasins de souvenirs de Buckingham Palace et en ligne, est déjà mise en vente.

Par Rania Laabid
Le 02/05/2015 à 11h40