Arrestation d'un suspect en lien avec le braquage de Kim Kardashian

Kim Kardashian.

Kim Kardashian. . DR

Un homme a été arrêté mardi sur la Côte d'Azur, la Riviera française, dans l'enquête sur le braquage spectaculaire de la vedette américaine Kim Kardashian en octobre 2016 à Paris, a-t-on appris vendredi 13 avril de source proche de l'enquête, confirmant une information du journal «Nice-Matin».

Le 13/04/2018 à 17h46

L'homme, âgé de 28 ans, a été interpellé «mardi à 6H30 à Vallauris» (près de Cannes) par les policiers de la Brigade de répression du banditisme (BRB) en charge de l'enquête, selon cette source qui précise qu'il est «soupçonné d'avoir participé activement» au braquage.

Le suspect a été interpellé sur commission rogatoire. «Il n'est pas écroué à ce stade et doit être présenté à un juge en vue d'une éventuelle mise en examen dans la journée», a indiqué une source judiciaire.

Dans cette enquête, dix personnes -des truands bien connus de la police- ont été mises en examen et cinq sont toujours en détention provisoire. Ces hommes sont soupçonnés d'avoir réalisé un braquage de neuf millions d'euros, le plus gros commis à l'encontre d'un particulier depuis vingt ans en France.

Dans la nuit du 2 au 3 octobre 2016, la vedette américaine s'était fait braquer par cinq hommes dans une discrète résidence hôtelière de luxe à Paris, où elle était venue assister à la Fashion Week. Deux des voleurs l'avaient menacée avec une arme sur la tempe, avant de la ligoter, de la bâillonner, puis de l'enfermer dans la salle de bains.

Les braqueurs, des truands à l'ancienne, avaient emporté une bague évaluée à près de quatre millions d'euros, plusieurs bijoux en diamant et en or. Pour les enquêteurs, une partie importante du butin a été écoulée en Belgique.

L'un des hommes soupçonnés d'avoir participé au vol spectaculaire de la starlette avait été remis en liberté pour raison de santé. Il a été «placé sous contrôle judiciaire strict: il est autorisé à se déplacer uniquement pour des rendez-vous médicaux», avaient indiqué ses avocats, Me Dominique Ousset et Victoria Anfuso.

Le 13/04/2018 à 17h46