«J’ai récemment visité le Maroc et je l’ai vraiment regretté». L'auteur de ce propos est le journaliste algérien, Hicham Abboud, ex-rédacteur en chef de la revue Djeich (tribune de l'Armée nationale populaire, ANP), reconverti en cyber-militant notamment sur YouTube contre le régime grabataire et corrompu de son pays. De retour d'un voyage au Maroc, il a été impressionné par le progrès enregistré par le royaume. Dans la vidéo diffusée ci-contre, l'ex réd'chef de Djeich dit toute son admiration pour le Maroc, «un pays qui n’a (pourtant) ni pétrole, ni gaz comme ressources naturelles».
Le journaliste va jusqu’à dénoncer certaines décisions totalement incompréhensibles prises par le régime algérien, comme celle du refus de construire une ligne de TGV. Alors que de grands opérateurs étrangers comme Alstom auraient proposé leurs services pour doter l'Algérie d'une ligne à grande vitesse, la réponse du président Bouteflika a été un niet catégorique sous prétexte que ce moyen de transport, pourtant pratique et moderne, était "superflu"!
A l'opposé de l'Algérie, le Maroc a franchi le pas et s’apprête aujourd’hui à finaliser la construction de l’une des plus importantes infrastructures de transport en Afrique.
Le journaliste Hicham Abboud, qui dit «envier» le Maroc, décoche une autre flèche dans le pied du régime rentier de son pays. «En dix ans, l’Algérie a récolté plus de 1.000 milliards de dollars des ressources pétrolières, et tout ce qu’elle a construit est une mosquée qui n’a pas été achevée». C’est à se demander où sont réellement passés ces milliards!
Evoquant Abdelmalek Sellal, Premier ministre algérien, qui s’était clairement positionné contre un projet de tramway en Algérie, le journaliste ne mâche pas ses mots. «Sellal a déjà fait des déclarations qui ont fait de lui et de l’Algérie la risée du monde, on n'a pas à entendre son avis sur le tramway». Encore moins sur le TGV, l'Algérie étant condamnée sans appel à faire du surplace par une oligarchie complètement dépassée par les événements!