Une source au sein de la présidence chinoise du Conseil de sécurité, dirigé en août par Pékin, a précisé à l'AFP que la réunion aurait lieu le 11 août à 15H00 (19H00 GMT).
Une seconde source diplomatique au siège des Nations unies à New York a ajouté que les 15 pays membres du Conseil se retrouveraient jeudi après-midi, à la demande de la Russie, qui y dispose d'un droit de veto, comme les quatre autres membres permanents (Etats-Unis, Chine, France, Royaume-Uni).
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L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a indiqué dans un communiqué que son directeur général, Rafael Grossi, informerait le Conseil de sécurité «de la situation en matière de sûreté et de sécurité nucléaires» à la centrale, ainsi que de ses «efforts pour convenir d'une mission d'experts de l'AIEA sur le site dès que possible».
Rafael Grossi a qualifié la situation du complexe d’«extrêmement grave».
L'AIEA a déclaré que son rapport détaillerait la manière dont les bombardements sur le site la semaine dernière «ont violé pratiquement tous les sept piliers indispensables de la sûreté et de la sécurité nucléaires» que Rafael Grossi avait décrits au début du conflit.
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Des bombardements ont causé la mort d'au moins 14 personnes dans la nuit de mardi à mercredi dans le centre de l'Ukraine, près de la centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, dont l'occupation par la Russie inquiète la communauté internationale.
Le groupe des pays les plus industrialisés du G7 a accusé mercredi Moscou de «mettre en danger» la région autour de Zaporijjia et demandé la restitution de la centrale à l'Ukraine. Kiev et Moscou s'accusent mutuellement d'avoir bombardé le complexe.