Depuis l’élection le 5 novembre de Donald Trump, les Européens craignent un désengagement des États-Unis dans le conflit entre russo-ukrainien, voire des pressions américaines pour un accord au détriment de Kiev. Le président élu, qui doit prendre ses fonctions le 20 janvier 2025, a formé l’essentiel de son prochain gouvernement, encore sous condition d’approbation du Sénat.
«Le président Trump a été très clair sur la nécessité de mettre fin à ce conflit. Ce dont nous devons discuter, c’est de savoir qui sera autour de la table, s’il s’agit d’un accord, d’un armistice, comment amener les deux parties autour de la table et quel sera le cadre d’un arrangement», a déclaré sur Fox News Mike Waltz, nommé au poste ultra stratégique de conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche.
«C’est ce à quoi nous travaillerons avec cette administration jusqu’en janvier et nous continuerons après», a-t-il assuré sur la chaîne préférée de la droite américaine. «Pour nos adversaires qui pensent que c’est l’occasion de jouer une administration contre l’autre, ils se trompent», a-t-il affirmé, tout en insistant sur «l’inquiétude» de l’équipe Trump au sujet de «l’escalade» actuelle du conflit.
La garde rapprochée du président élu a vivement dénoncé la décision de Joe Biden d’autoriser l’Ukraine à frapper en territoire russe avec des missiles à longue portée de fabrication américaine.
Durant sa campagne, Donald Trump s’est montré très sceptique à l’égard des milliards de dollars que l’administration Biden a accordés à l’Ukraine depuis le début de l’invasion russe en 2022. Le républicain a promis à plusieurs reprises de mettre rapidement fin à la guerre, sans préciser comment. Sur le Proche-Orient, son futur conseiller à la sécurité nationale a également plaidé pour un «arrangement» qui «apporte véritablement la stabilité».
Avec Marco Rubio à la tête de la diplomatie, Mike Waltz formera un duo décrit comme des faucons par les observateurs. Donald Trump a présenté Mike Waltz, élu de Floride et ancien militaire des forces spéciales, comme un «expert des menaces que représentent la Chine, la Russie, l’Iran et le terrorisme mondial».