Parmi les 71 blessés, trois sont dans un état critique, rapporte l'agence de presse Anadolu qui fait état de l'arrestation d'un suspect lors de l'opération lancée pour la traque des terroristes.
L'attaque contre ce poste, qui comprend également des logements d'agents de police et de leur famille, est attribuée au mouvement rebelle du parti des travailleurs du Kurdistan (PKK)
Lundi dernier, huit personnes dont cinq policiers ont été tuées dans une attaque similaire contre un poste de police dans la province de Diyarbakir (sud-est) majoritairement peuplée de Kurdes.
Au moins 7.700 rebelles ont été tués ou capturés, depuis juillet 2015, à l'intérieur du pays et dans les raids aériens des avions de combats turcs dans le nord de l'Irak (bases-arrières du PKK) et près de 600 membres des forces de sécurité (soldats, policiers er gardiens de village) ont péri dans les attaques du PKK.
Ankara avait initié en automne 2012 un processus de réconciliation avec le PKK pour mettre fin au conflit armé de trois décennies ayant fait plus de 40.000 tués. Mais deux ans et demi plus tard, ce processus a volé en éclats avec la reprise des attaques contre les forces de sécurité après l'attentat-suicide de Suruç, le 20 juillet 2015, qui avait fait 34 tués parmi des sympathisants du mouvement kurde.