En plus d’un important programme de logements sociaux (5 000 logements aux alentours du nouveau pôle urbain de Diamniadio), la Caisse des dépôts et de consignations s’est lancée dans une série de projets.
Parmi ceux-ci, la construction d’une centrale solaire photovoltaïque de 20 MW à Dagana (région de Saint-Louis). Le coût global de ce projet est estimé à 17 milliards de FCFA (environ 26 millions d’euros).
La CDC, qui participe à ce projet aux côtés d’investisseurs privés internationaux, veut «tirer profit du potentiel du marché africain dans le secteur de l’énergie», explique son directeur général, Thierno Seydou Niane. Les travaux seront lancés «dans les tous prochains jours», précise ce dernier.
L’autre projet d’envergure auquel participe la CDC, concerne la réalisation d’un Club Med d’un coût de 41,3 milliards de FCFA (63 millions d’euros). Ce projet dans lequel la CDC s’associe au Club Med, le FONSIS et Vacap, consiste à la réalisation d’un village de vacances sur une trentaine d’hectares dans la zone touristique de la Petite Côte afin de contribuer à la relance du tourisme.
La CDC va également investir 4,3 milliards de FCFA dans la construction d’une unité pharmaceutique spécialisée dans la production et la commercialisation de solutés de perfusion au Sénégal et dans la sous-région.
Elle compte également réaliser un complexe sanitaire d’un coût de 17 milliards de FCFA (26 millions d’euros), en partenariat avec des médecins et investisseurs institutionnels. «Les travaux de la construction de cette clinique sont en phase terminale», indique Niane.
Enfin, la CDC qui, décidément, respire la santé financière – malgré des irrégularités relevées par le dernier pré-rapport de la Cour des comptes – a participé aux appels publics à l’épargne à hauteur de 6,5 milliards de FCFA (près de 10 millions d’euros) et a racheté des créances publiques pour un cumul de 20 milliards de FCFA (30,5 millions d’euros).
Niane explique cette nouvelle stratégie d’investissement de la CDC, qui rompt avec les acquisitions foncières et les placements passifs de la trésorerie en dépôt, par une volonté de «redynamisation» des comptes de la structure et la mise en œuvre de «projets structurants».